Terme della Ficoncella e Aquae Tauri

(en français après les photos) Ecco un interessante articolo della nostra amica con lo zaino Alessandra Damiotti:

Uscendo a Civitavecchia Nord dall’Autostrada A12, si arriva in un attimo al sito detto delle Terme della Ficoncella, a un’ora circa da Roma, su un’altura a 4 km da Civitavecchia da cui si gode il bel panorama sul porto e sul Tirreno. E’ un complesso termale non molto grande, ma certamente molto antico, conosciuto già in epoca preistorica, dagli Etruschi e dai Romani (citazione di Plinio il Vecchio del 74 d. C.): l’acqua sulfurea (ma non troppo) proviene dalla stessa sorgente in cui si è bagnato l’imperatore Traiano qualche secolo fa… La Ficoncella, che prende il nome da una grande pianta di fico, ha cinque vasche con differenti gradi di temperatura, definite ipertermali perché molto calde. Le virtù delle acque solfuree, definite solfato calciche leggermente alcaline, sono molteplici e indicate per dermatiti, artriti, problemi gastrici, malattie dell’apparato respiratorio ed urinario. Si possono fare inalazioni accanto ad una delle vasche poste all’ingresso grazie ai fumi che escono dalla vicina grotta. Il costo d’ingresso di 3 euro (2 per i residenti) è davvero democratico e anche se la struttura è un poco spartana ed essenziale, parcheggiare non è un problema e non c’è mai un eccessivo affollamento. Dal primo di luglio, di venerdì e di sabato le terme restano aperte fino a mezzanotte … Se pensate di andare, ricordatevi di portare il vostro accappatoio e le vostre ciabatte!

Pensate che sul finire del XIX secolo, le acque della Ficoncella furono portate direttamente a Civitavecchia, grazie a tre circostanze concomitanti: un treno, un miracolo ed un eroe. Il 20 aprile del 1854, a ridosso dell’enunciazione del dogma dell’Immacolata Concezione, nella chiesa del Ghetto, la Madonna di un quadro antico mosse gli occhi, evento che fu riconosciuto come miracoloso dalla Chiesa cattolica. Il progetto della linea ferroviaria Roma-Civitavecchia si trovò velocizzato per il movimento di massa dei pellegrini che si recavano a visitare il quadro e fu concluso con l’inaugurazione nel 1859, sotto il pontificato di Pio IX. Intanto Garibaldi aveva alloggiato a Civitavecchia presso l’abitazione rurale di Aurelio Albani (oggi abbiamo una targa commemorativa a via Terme di Traiano 42), proprio per andare a curare i suoi malanni alle sorgenti della Ficoncella. La presenza di questo illustre personaggio attirò interesse per i poteri curativi delle acque che si trovavano, però, fuori dal centro abitato, in un’epoca in cui gli spostamenti erano complicati e le campagne ancora pericolose per i fenomeni di brigantaggio. Fu così che nel 1876 nacque il progetto di una stazione termale nel centro di Civitavecchia, realizzato in poco tempo grazie anche alla partecipazione dei cittadini che ne acquistarono le azioni ed i titoli. Il bellissimo edificio del Grande Albergo delle Terme fu inaugurato nel 1882, aveva 100 camere e 25 appartamenti con bagni privati forniti di acqua termale. Questo gioiello di cui la città andava orgogliosa, fu distrutto nel 1943 dai bombardamenti della seconda guerra mondiale, mettendo fine, ahimé, all’esperienza termale della città.

Oggi si torna sulle alture e non solo per scopi termali, ma anche archeologici. Adiacente alla Ficoncella c’è l’interessante sito di Acquae Tauri, il cui nome ha origine probabilmente dall’immagine della divinità etrusca di Acheloo, rappresentato da un toro androprosopo che i romani assimilarono alla loro divinità di Giove taurino. Queste terme caddero in disuso nel 107 d. C. con la nascita del complesso imperiale voluto dall’imperatore Traiano. Dal 2015 sono emerse importanti testimonianze archeologiche tra le quali una vasca ellittica in travertino e un sistema di distribuzione idraulica. Dal 2017 il sito è oggetto di ricerche e le prospezioni geofisiche hanno messo in evidenza la presenza di strutture sepolte confermate, tra l’altro, dal rinvenimento di strutture murarie che attestano l’esistenza di un monumentale santuario delle acque, di cui la vasca ellittica rappresenta la zona sommitale. Il luogo torna oggi a nuova vita grazie ad un maxi progetto di riqualificazione svolto in sinergia con la partecipazione delle Università di Bologna e de La Sapienza, del Comune di Civitavecchia, della Regione Lazio e del FAI (I luoghi del cuore).

Il 28 maggio scorso s’è svolta la prima visita organizzata proprio dal FAI, con grande partecipazione di un pubblico privilegiato per aver potuto approfittare delle nuove passerelle, della cartellonistica e dell’illuminazione del percorso, nonché del primo accesso per disabili. L’evento, che si è svolto al tramonto, ci ha incantato per la vasca illuminata nel crepuscolo e per il magnifico panorama ai nostri piedi, col sole che declinava all’orizzonte dietro le sagome dell’Argentario e delle isole.

Alessandra

SPA de la Ficoncella et AquaeTauri

En sortant de l’autoroute A12 à Civitavecchia Nord, on arrive en peu de temps au site connu sous le nom de Terme dellaFiconcella, à environ une heure de Rome, sur une colline située à 4 km de Civitavecchia, d’où l’on jouit d’une belle vue sur le port et la mer Tyrrhénienne. Il ne s’agit pas d’un complexe thermal très grand, mais certainement très ancien, déjà connu à l’époque préhistorique, par les Étrusques et les Romains (Pline l’Ancien l’a cité en 74 ap. J.-C.) : l’eau sulfureuse (mais pas trop) provient de la même source dans laquelle l’empereur Trajan s’est baigné il y a quelques siècles… La Ficoncella, qui tire son nom d’un grand figuier, compte cinq piscines à différents niveaux de température, définies comme hyperthermiques parce que très chaudes. Les vertus des eaux sulfureuses, définies comme sulfato-calciques légèrement alcalines, sont multiples et indiquées pour les dermatites, l’arthrite, les problèmes gastriques, les maladies des voies respiratoires et du système urinaire. Les inhalations peuvent se faire à côté de l’un des bassins, à l’entrée, grâce aux fumées qui sortent de la grotte voisine. Le prix d’entrée de 3 euros (2 pour les résidents) est vraiment démocratique et, bien que l’installation soit un peu spartiate et basique, le parking ne pose aucun problème et le lieu n’est jamais surpeuplé. A partir du 1er juillet, les vendredis et samedis, les thermes restent ouverts jusqu’à minuit… Si vous comptez y aller, n’oubliez pas votre peignoir et vos clapettes !

Considérons qu’à la fin du XIXe siècle, les eaux de laFiconcella étaient amenées directement à Civitavecchia, grâce à trois circonstances concomitantes : un train, un miracle et un héros. Le 20 avril 1854, près de l’énonciation du dogme de l’Immaculée Conception, dans l’église du Ghetto, la Madone d’un ancien tableau bougea les yeux, un événement qui fut reconnu comme miraculeux par l’Église catholique. Le projet de chemin de fer Rome-Civitavecchia fut accéléré en raison du mouvement massif de pèlerins visitant le tableau et fut achevé avec l’inauguration en 1859, sous le pontificat de Pie IX. Entre-temps, Garibaldi avait séjourné à Civitavecchia dans la maison rurale d’Aurelio Albani (aujourd’hui une plaque commémorative se trouve Via Terme di Traiano 42), précisément pour aller soigner ses maux aux sources de Ficoncella. La présence de cet illustre personnage suscita l’intérêt pour les vertus curatives des eaux qui se trouvaient cependant à l’extérieur de la ville, à une époque où les déplacements étaient compliqués et les campagnes encore dangereuses en raison du banditisme.C’est ainsi qu’en 1876 naquit le projet d’une station thermale dans le centre de Civitavecchia, réalisé en peu de temps grâce aussi à la participation des citoyens qui achetèrent les actions et les titres.  En 1882, on inaugure le magnifique bâtiment du Grand Albergo delle Terme, qui compte 100 chambres et 25 appartements avec des bains privés alimentés par de l’eau thermale. Ce joyau, dont la ville était fière, fut détruit en 1943 par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, mettant hélas fin à l’expérience thermale de la ville.

Aujourd’hui, nous retournons sur les hauteurs, non seulement à des fins thermales, mais aussi archéologiques. À côté de Ficoncella se trouve le site intéressant des Acque Tauri, dont le nom provient probablement de l’image de la divinité étrusque d’Acheloo, représentée par un taureau androprosopique que les Romains ont assimilé à leur divinité de Jupiter Taureau. Ces thermes sont tombés en désuétude en 107 après J.-C. avec la naissance du complexe impérial ordonné par l’empereur Trajan. Depuis 2015, d’importantes preuves archéologiques ont émergé, notamment un bassin elliptique en travertin et un système de distribution hydraulique. Depuis 2017, le site fait l’objet de recherches et des prospections géophysiques ont révélé la présence de structures enterrées confirmées, entre autres, par la découverte de structures murales qui attestent de l’existence d’un sanctuaire aquatique monumental, dont le bassin elliptique représente la zone sommitale. Le site a été ramené à la vie grâce à un vaste projet de réaménagement réalisé en synergie avec la participation des universités de Bologne et de La Sapienza, de la municipalité de Civitavecchia, de la région du Latium et de la FAI (I luoghidelcuore).

Le 28 mai, la première visite organisée par la FAI a eu lieu, avec une grande participation d’un public privilégié qui a pu profiter des nouvelles passerelles, de la signalisation et de l’éclairage du sentier, ainsi que du premier accès pour les personnes handicapées. L’événement, qui s’est déroulé à la tombée de la nuit, nous a enchantés avec la piscine illuminée au crépuscule et le magnifique panorama à nos pieds, avec le soleil se couchant à l’horizon derrière les silhouettes de l’Argentario et des îles.

Alessandra