Vers le Nord

(en italien ci-dessous) “…avec la mer du Nord pour dernier terrain vague….avec un ciel si gris qu’il faut lui pardonner, avec le vent du Nord qui vient s’écarteler…avec de l’Italie qui descendrait l’Escaut…avec le fil de jours comme unique voyage… .le plat pays qui est le mien….” .

Le plat pays est un peut aussi le mien, comme chantait Jacques Brel, puisque j’y ai vecu assai longuement pour aimer son ciel “si bas qu’un canal s’est pendu“. Pour aimer aussi son ciel nuageux et sombre qui souvent ne montre la lumière qu’au coucher du soleil, heuresement bien tard dans les soirées d’été. Pour aimer ses gens chaleureux et la ‘belgitude’. Oui le plat pays est aussi le mien; je l’ai quitté depuis longtemps mais il restera toujours dans mon cœur.

Quand je voyage vers le Nord donc, en particulier vers la Belgique, c’est un peu comme rentrer ‘chez moi’. Chaque fois c’est le plaisir d’y retrouver ce qui m’est familier, et pourtant c’est toujours une nouvelle experience.

Il y a quelques temps j’ai parcouru la route de Paris vers Bruxelles pour retrouver mon fils, qui était installé dans le joli quartier d’Ixelles. Après la pluie qui a frappé la ville toute la journée, le soleil est sorti juste à l’heure quand les bruxellois (en grand partie des ‘internationaux‘…) profitent des terrasses des cafés pour boire un verre d’une de 1500 marques differentes de bières belges.

Du quartier de Saint Gilles, d’où un jeune homme (qui est la copie conforme de Stromae) m’a accueilli dans son joli studio occasionnellement loué sur Airbnb, je me suis promenée jusq’aux étangs d’Ixelles, au bord du Bois de la Cambre en passant pour la place Cocq, la place Faujet, la très “tendance” place Saint Boniface, le quartier Forest avec son parc Duden. Cafés, brasseries, murales, friteries, maisons arborées, parcs, panneaux bilingues français et flamand: tout est là. Et c’est une ville vivante, bien animée que j’ai retrouvée heir soir avec un très grand plaisir. La dolce vita à Bruxelles capitale!